dimanche 23 novembre 2014

Plateau de Saclay : la ferme des Arpentis à VAUHALLAN.


   Au bord du plateau de Saclay , quelque part entre Saclay et Vauhallan , le regard du promeneur est irrésistiblement attiré vers un bel ensemble de bâtiments , qui fait penser à une ferme. Renseignements pris , il s'agit de la ferme des Arpentis...Certains bâtiments datent du XVIIe siècle (ancien logis d'habitation) ,d'autres du XVIIIe ou plus récents. L'ensemble a été installé sur un ancien fief occupé depuis le XIe siècle par un manoir , et qui était cerné de douves.

 
Ce qui paraît être l'ancien logis d'habitation de la ferme séduit par son élégance. Il semble constitué de deux pavillons distincts...


                                                        Dans les couleurs de l'automne.

 
Autre vue.

 
On s'aperçoit ici qu'une sorte d' appentis relie les deux pavillons .

 
Une véritable allée d'honneur mène à la ferme. Il reste aussi des traces d'un ancien colombier.
 
LES SEIGNEURS DU FIEF D'ARPENTIS.
 
- L'existence au XI e siècle d'un  fief dont le seigneur était un certain Robert de Repenti est attestée.
 
- du  XII e au XIVe siècles , la famille d'Arpentis le possédait (Robert d'Arpentis (1170-1200), Henry d’Arpentis cité en1361. )
 
- en 1402, le propriétaire est Jean de Vaucelles, écuyer , dont la fille aînée Marguerite, épouse, vers 1450, Jacquemin de Moulineaux, seigneur de Vauhallan à qui elle apporte le fief. Cette famille conserva le domaine, le fief étant donc rattaché désormais à celui de Vauhallan. Au XVIe siècle ,la propriété échoit à  Marie de Moulineaux , la fille du seigneur de Saclay Etienne de Moulineaux.
 
- Différents propriétaires se succèdent ensuite. Au XVIIe et XVIIIe , Les Arpentis appartinrent  à la famille de Bernetz , qui fit construire l'ancien logis actuel et certains bâtiments de ferme.  Les Bernetz cédèrent le domaine, en 1719, à Claude François du Mas, fermier général, seigneur de Corbeville. Ce dernier le revend au marquis et au duc de Beuvron de la maison d'Harcourt qui le conservèrent jusqu’à la Révolution.