L'abbaye Saint-Louis du Temple de Limon-Vauhallan a été construite en 1950 au bord du plateau de Saclay.
Elle abrite une communauté de bénédictines .
Il est possible d'obtenir une visite guidée si l'on constitue préalablement un groupe d'au moins 8 personnes.
Soeur Florence Gabriel présente et commente les particularités des vitraux.
Geneviève Gallois les a entièrement réalisés entre 1952 et 1962, année de sa mort.
PRESENTATION DE QUELQUES VITRAUX:
ZOOM sur le vitrail de la nonne qui n'a pas ouvert sa porte assez vite au Seigneur:
une BD en six images avec texte.
L'arrivée du Seigneur est annoncée...
A g: il frappe à la porte.La nonne n'ouvre pas: "J'ai ôté ma tunique".
Adr: elle se décide à ouvrir.
à g: mais le Seigneur n'a pas attendu, il est parti.
à dr: un ange se précipite pour le rattraper."Je cours le chercher".
Un dynamisme étonnant de l'image dans la dernière "vignette".
Le vitrail de la vieille Mère trouvée morte et son accession au Paradis:
"Je suis au Paradis" (vitraux du bas).
détail de la vieille Mère enfilant sa tunique blanche aidée d'un ange pour aller au Paradis.
"Les vitraux où tout est résumé" (Soeur Florence Gabriel):
la création (à gauche), l'incarnation (à droite), la rédemption (au centre).
Quelques vitraux notables:
Vitrail de la Création: le péché d'Adam et Eve.
Une vision plutôt originale de l'épisode.
Vitrail de l'Incarnation : détail de l'Annonciation.
Surprenant: dès l'annonciation, l'enfant Jésus est présent dans cette représentation.
La main qu'il pose sur sa gorge signifie cependant que sa parole ne s'exprime pas encore.
Vitrail de l'Incarnation: une des trois tentations du Christ dans le désert.
Cf l'expression de sa détermination. Le diable en est pour ses frais.
Un exemple de vitrail composant une seule image :
Vierge Marie entourée d'anges.
La visite du petit musée consacré à Geneviève Gallois (1888-1962) :
Le musée présente les oeuvres des différentes époques et permet de suivre l'évolution du talent de Mère Geneviève.
Oeuvres de jeunesse: un talent de caricaturiste.
Gabrielle (Marcelle à l'époque) "croque" avec malice les personnages qu'elle observe dans la rue.
De la virtuosité dans les "études" figurant sur cette fresque.
La vocation religieuse de Marcelle (son vrai prénom) Gallois va entraîner une longue interruption de son activité artistique.
Nous découvrons aussi avec Soeur Florence Gabriel les oeuvres de Geneviève concernant la vie au couvent.
Sur l'intervention du Dr Alexandre, le "découvreur" de Modigliani, qui a repéré son talent, elle obtient en effet le droit de pratiquer son art au monastère .
La fibre satirique est toujours là : comparaison des nonnes avec des "captifs volontaires",compositions impertinentes...
Mère Geneviève a même pratiqué la sculpture... de marrons
!
On peut aussi compulser (et photographier!) les pages de l'important ouvrage consacré à l'oeuvre de Geneviève Gallois par le fils du
Dr Alexandre , le "découvreur" du talent de l'artiste et notamment à ses vitraux.
Pour plus d'informations sur l'abbaye,voir son site: www.abbaye-limon-vauhallan.com
Un colloque sur l'oeuvre de Geneviève Gallois a eu lieu les 5 et 6 octobre 2012.
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