Le hameau de la Haute Beauce.
Le point de départ de la randonnée, faisable en 2h et demie, est la mairie, située dans le petit hameau plein de charme de la Haute Beauce (parking devant la mairie). Autour de la mairie, de belles demeures du XIXe et du XXe contribuent au charme des lieux.
La Haute Beauce:
La mairie, construite en meulière, est très pimpante, avec les sculptures de son portail et sa petite allée d'honneur. C'était autrefois l'école, mais celle-ci a fermé en 1988.
Voici sa façade arrière: l'inscription "Ecole de Saint Forget" y figure encore. Aujourd'hui la bibliothèque communale y est installée. Sur la droite s'étend l'ancienne cour d'école , qui aboutit au traditionnel préau.
L'arrivée pleine de charme dans le hameau.
Quelques belles demeures du XIXe siècle ...
Au n° 9 de la rue de la mairie, la villa Ducret, construite en 1957 par l'architecte André Wogenscky, collaborateur de Le Corbusier, introduit une touche de modernité. Toiture en terrasse, béton brut associé à un parement en meulière, grandes baies vitrées caractérisent cette construction, qui obéit aux règles du Modulor, concept basé sur les proportions du corps humain.
(A voir à ce sujet notre visite de la maison d'André Wogenscky à St Rémy les Chevreuse:
Un trou indiscret dans la haie nous permet d'apercevoir la maison de profil.
A partir du parking, on suit normalement la rue de la mairie sur la gauche, on traverse (avec précaution) la D91 - route des dix sept tournants !- et on prend en face un chemin de terre qui va nous mener aux abords de la Butte ronde (prendre à droite au premier croisement). On longe la Butte ronde, qui se caractérise par la présence de gros blocs de grès. On a retrouvé sur ce site les vestiges d'un sanctuaire gallo romain (fouilles effectuées de 1850 à 1854 par le duc de Luynes, propriétaire de Dampierre).
Après la Butte ronde, on continue en prenant à droite aux deux croisées de chemin successives, et l'on débouche sur le plateau après avoir longé un groupe de maisons (sans doute une ancienne ferme). En prenant à gauche, après les maisons, on peut emprunter la voie sans issue qui nous mène à un chemin de campagne.
Un sympathique chemin de campagne.
La présence de ces bovins accentue l'atmosphère rurale du plateau.
Le Hurepoix, c'est aussi (encore) cela ...
Mais rebroussons chemin pour retrouver notre circuit: au grand saule, nous prenons à gauche, la rue du Bel Air.
La rue du Bel Air se poursuit à gauche du grand saule.
Ce second hameau, situé sur le plateau, se caractérise par son charme encore rural.
Un charme encore rural...
Une grande ferme du XVIIIe s occupe le centre du village
Ici on dirait que la Nature a tous les droits…
La ferme est précédée d'une ancienne mare abreuvoir. Les carriers du bois de la Roncerie y faisaient boire leurs chevaux.
La mare est aujourd'hui envahi par nénuphars et plantes aquatiques, au bénéfice de la biodiversité!
Elle est habitée regardez bien! Toute une famille!
Sur une feuille de nénuphar.
Jolie grenouille rieuse (paraît-il).
Juste avant, en arrivant au village, nous avions croisé une autre ancienne ferme.
Vue rapprochée au niveau du portail.
Au niveau de la mare, on prend à droite par la rue des grands prés, puis on poursuit par la rue de la Motte.
Ce coin du hameau a aussi son charme...
Autre vue.
Ici se découvre un oratoire édifié après la guerre de 39-45 pour remercier la Vierge d'avoir protégé les habitants du village…
Les habitants continuent à le fleurir et à y déposer des ex voto.
Une des inscriptions de l'oratoire.
Au lieu dit "La Motte" on prend à gauche, rue du Peuplier. On longe des champs, où s'élève un poirier isolé, puis une entreprise horticole dont on aperçoit les serres.
Sur la gauche, un champ où s'élève un poirier isolé. On distingue aussi l'alignement des arbres qui bordent la D91.
Plus loin vers la droite, un champ de maïs cache en partie des maisons derrières lesquelles s'allonge une rangée de peupliers.
On traverse la D91, et on continue tout droit en direction de la Grand'Maison.On aperçoit tout d'abord sur la gauche une grande ferme, dite "ferme de la Grand'Maison".
Surprise: un petit groupe de moutons au pied d'un arbre. En arrière plan, on aperçoit la ferme de la Grand'Maison. On y pratique la vente directe de viande de bovin, porc et volaille.
Une race de moutons très encornée, assez léthargique: sans doute des "Nez noirs du Valais".
Agneau et sa mère.
Au bout d'un moment le groupe s'est un peu ébroué...
L'agneau avait une petite faim !
On continue ensuite en direction de la Grand'Maison: un manoir qui était autrefois une ferme fortifiée appartenant aux châtelains de Mauvières (voir plus bas). Il est malheureusement invisible derrière les haies qui le cachent. Arrivés à un panneau qui annonce la présence d'un atelier de poterie, on prend un large chemin qui part sur la gauche. Après la propriété des 3 cheminées, il faut tourner à droite: le chemin dégringole alors en sous bois vers la vallée de l'Yvette et nous amène à rejoindre la D58, qu'il faut traverser et que nous suivons vers la droite.
LES SABLONS:
Nous arrivons à présent dans le hameau des Sablons. Nous longeons le mur du château de Mauvières: une ouverture dans ce mur va nous permettre d'admirer le château.
Vers 18h, en septembre, la façade du château se colore d'un blanc rosé tout à fait étonnant: magique!
Le domaine de Mauvières a appartenu à la famille de Cyrano de Bergerac, mousquetaire puis homme de Lettres et philosophe (1619-1655), qui y a passé une partie de son enfance. C'est en visitant ce château (agrandi au XVIIe et XVIIIe s) qu'Edmond Rostand a eu l'idée de sa pièce. Les seigneurs de Mauvières se sont appelés aussi "de Bergerac", depuis qu'au XVe siècle le fief de Mauvières avait été offert à Raymond de la Rivière de la Martigue pour le récompenser d'avoir repris la ville de Bergerac aux anglais. Il baptisa alors les prairies voisines de Mauvières du nom de Bergerac, d'où l'ajout au patronyme. Cyrano en réalité n'était pas d'origine gasconne !
A voir : notre visite guidée du château de Mauvières en cliquant sur ce lien:
On continue à progresser dans le hameau des Sablons en suivant la D58. Quelques maisons anciennes souvent en rocaillage contribuent à son charme.
A la sortie du hameau, 30 m après le dernier virage, un étroit sentier prend à droite entre deux arbres.
Ce sentier serpente longuement en sous bois jusqu'à la rue de la mairie.
A chaque croisement, prendre toujours à gauche et l'on débouchera sur la rue de la mairie qui nous ramènera à notre point de départ.
Autre choix possible:
Au lieu d'emprunter le sentier indiqué ci dessous, on peut continuer à suivre la D58 sur le trottoir de gauche. On découvre bientôt sur la gauche l'église Saint-Ferréol flanquée de son petit cimetière.
L'église Saint-Ferréol (devenue chapelle Saint-Gilles à partir du XIXe siècle) date du XVIe siècle. Elle est donc vouée à ces deux saints. Au XIIe existait un sanctuaire dédié à Saint-Ferréol (qui correspond à l'actuel chœur), édifié près d'une source censée guérir les fièvres.. Il avait été agrandi au XIIIe . Le porche (à droite) est du XVIIIe. L'église est flanquée d'un cimetière. Elle est ornée intérieurement de fresques Renaissance récemment découvertes.
A VOIR: notre visite de l'église Saint Ferréol et de ses fresques sur:
Merci pour cet itinéraire de découverte bien détaillé. Une bonne idée de randonnée automnale
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